À cause d’une grossesse non désirée, Brigitte Bardot a failli perdre la vie, mais le destin en a décidé autrement. Ce mardi 28 septembre, elle a fêté son 87e anniversaire.
La star d’Et Dieu… Créa la femme s’est déjà presque éteinte et pas dans des circonstances où on aurait imaginé pour une grande célébrité. Les douceurs de la maternité ne l’emballaient aucunement à l’époque. Découvrant sa grossesse, la jeune femme n’a jamais voulu garder son bébé. Elle s’est alors trouvé les moyens pour avorter, quitte à y laisser sa vie.
Une femme qui désirait coûte que coûte garder son corps
Dans son ouvrage Initiales BB, en 1996, l’actrice décrivait son fils Nicolas comme une tumeur qui s’était nourri d’elle. Après son divorce avec Roger Vadim, elle est en effet tombée enceinte pour la troisième fois de Jacques Derrier, son deuxième mari. Comme pour ses deux précédentes grossesses, Brigitte Bardot souhaitait également y mettre un terme. Mais aucun médecin n’a voulu prendre en charge l’opération, l’obligeant alors à accoucher du petit garçon.
Où a-t-elle donc pu réaliser ses avortements antérieurs, quand elle ne voulait pas de ses enfants avec Roger Vadim ? Dans tous les cas, Pascal Louvrier a dévoilé dans Vérité BB : « Les douleurs qu’elle a ressenties furent atroces. Elle est traumatisée ». Il s’agissait à cette époque d’un acte interdit légalement. Mais à tout juste 17 ans, elle n’acceptait tout simplement pas de voir son corps se transformer.
Brigitte Bardot a frôlé la mort
Avant de tourner en Corse pour le film Manina, la fille sans voile, la star de cinéma partait pour la Suisse, à Megève. Elle se rendait dans des lieux « glauques, sans hygiène » où son deuxième avortement aura lieu. Le livre Vérité BB raconte : « Comme la bête dont on brûle le cuir au fer rouge, elle garde de cette épreuve une peur panique de la maternité ».
Brigitte Bardot a tenu à interrompre sa deuxième grossesse, et ce, même dans des conditions désastreuses. Durant cette opération, la perte de sang a évolué en hémorragie conduisant l’actrice connue du surnom « BB » à un arrêt cardiaque. Emmenée d’urgence à l’hôpital, elle a échappé de peu la mort.